En cas de retard ou d’annulation, il est important de savoir si vous êtes éligible à une indemnité. Si les conditions sont remplies, il va falloir entamer une procédure de demande. Dans le cas échéant, il faut faire une relance.
Entamer une demande d’indemnité pour retard ou annulation
Lorsqu’un vol a plus de 3 heures de retard, les passagers ont droit à des prestations compensatoires. Ce sont des services gratuits proposés par la compagnie aérienne. Autrement, il est possible de bénéficier de l’indemnité prévue par la législation européenne. Concrètement, il faut se rapprocher d’un guichet du transporteur et remplir le formulaire. Seuls ceux qui ont fait l’enregistrement à temps peuvent prétendre à la compensation en nature ou le dédommagement financier.
Faire une relance en cas de non-réponse
Il est courant de ne pas obtenir de réponse à la première lettre. Vous devriez alors formuler une requête de relance. Il se pourrait que le premier courrier ne soit pas complet. Ajoutez les références telles que le numéro d’enregistrement ou les détails concernant le billet. La somme que le prestataire devrait vous verser varie entre 250 et 600 euros selon la distance. Pour toucher ce droit, il faut réunir les preuves matérielles, dont la note d’annulation du vol ou bien un refus d’embarquement. Les préjudices occasionnés par le retard ou l’abandon du trajet devront aussi être indemnisés.
Confier le dossier à un courtier ou un conseiller juridique
Si les démarches n’aboutissent pas, vous devriez envisager le recours à un avocat. Rassurez-vous, certains conseillers juridiques acceptent d’être payés sur une partie de l’indemnité. Vous n’avez pas à mettre la main à la poche. Des prestataires en ligne se sont spécialisés dans la gestion des litiges en transport. Ils ont l’habitude d’obtenir des dédommagements de la part des compagnies aériennes. La rémunération s’élève à 25 % du montant octroyé à titre d’indemnisation.